Avant de quitter La Havane, nous récupérons notre voiture de location, qui à notre grande surprise est une Mercedes 180 GLA en plutôt bon état excepté les pneus (il est difficile de trouver de bonnes voitures à Cuba). Nous faisons la découverte du réseau routier cubain et de ces nids de poules (sacrés poules) sur un trajet de quatre heures avant de rejoindre Trinidad. Rues pavées, calèches, vieilles voitures américaines et cavaliers dans les rues, nous avons l’impression d’avoir fait un bond en arrière dans le temps. Nous laissons la voiture devant la casa particulare avec une certaine appréhension suite aux mises en garde des guides touristiques (Routard et Lonely Planet) sur les agissements des Jineteros , petits arnaqueurs qui volent les pièces des voitures où crèvent les pneus dans le but de vous « aider « à réparer pour vous soutirer quelques pesos. De ce côté là aucun problème à signaler et regrettons un peu la montagne faite d’un grain de sable. Nous partons donc à la découverte de Trinidad qui comme La Havane ne se dévoile pas au premier regard. Toutes les maisons se ressemblent et paraissent un peu austères (barreaux aux fenêtres), mais lorsque l’on s’aventure à y regarder de plus près on s’aperçoit de la beauté de l’architecture coloniale et des magnifiques cours intérieurs qui compose le vieux quartier classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. Depuis le mirador qui surplombe la ville nous pouvons aussi admirer la Vale de los Ingenios qui a été un des centres de l’industrie de la canne à sucre, avant que celle-ci se déplace du côté de Cienfuegos. Notre œil est attiré par une longue langue de sable blanc qui se trouve être la magnifique Playa Ancon que nous nous empressons de partir découvrir. Une magnifique plage des Caraïbes aux eaux turquoises que seul un hôtel aux allures de bunkers datant de l’ère soviétique arrive à gâcher un peu.
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